C'est aux deux extrémités de la France que les taux de chômage sont les plus élevés : le Pas-de-Calais et le Nord d'un côté, les Pyrénées-Orientales, l'Hérault et le Gard de l'autre, auxquels s'ajoutent l'Aisne et les Ardennes, sont en effet les sept départements où le taux de chômage dépasse les 12%, selon les statistiques de l'Insee qui vient de publier un tableau du chômage départemental pour la période 1982-2009. Période au cours de laquelle le chômage est passé de 6,9 à 8,7%, après avoir deux fois frôlé les 11% en 1994 et 1997. Mais aucun département n'est épargné par le retournement de conjoncture qui a commencé au second semestre 2008 avec le début de la crise, le taux de chômage étant passé dans l'intervalle de 7,2 à 8,7%.
Avec 4,9%, la Lozère continue d'être le département qui affiche le plus faible taux (+1% depuis le début de la crise), suivent l'Aveyron, les Yvelines et l'Essonne avec 5,9% chacun.

Au niveau régional, la Franche-Comté, qui avait bénéficié d'une forte baisse en 2007, est particulièrement atteinte, avec +0,7 point en 2008. Même scénario pour les deux Normandie, dont le taux de chômage augmente de 0,6% après un recul de plus de 1 point en 2007. L'Ile-de-France est la seule région à avoir vu son un taux de chômage en baisse en 2008 (-0,1%).

Michel Tendil

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